Le Soufisme joue un rôle déterminant dans la diffusion de la culture de l’amour, de la modération et des valeurs de tolérance en Afrique du Sud.

C’est ce que le professeur Auwais Rafudeen, conférencier à l’Université de l’Afrique du Sud, a déclaré lors de son intervention au cours de la première journée de la conférence organisée par la Section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains en Afrique du Sud sous le titre : « Les constantes religieuses communes : Fondements de l’identité africaine », les samedi et dimanche 25 et 26 Chawwal 1440H correspondant aux 29 et 30 juin 2019 à Pretoria.

En effet, le conférencier a mis l’accent sur l’action du Cheikh al-Arif bi’Allah Yusef al-Maqassri al-Khalwati qui est né en 1626 à Célèbes (Sulawesi) en Indonésie. Il a dans ce sens mentionné que depuis son plus jeune âge, le Cheikh a commencé à recevoir un savoir islamique des meilleurs Ouléma de son pays natal : l’Indonésie. Ensuite, il s’est installé en Inde et y a étudié, puis il a immigré au Yémen, en Arabie Saoudite et en Syrie, pour finalement revenir en Indonésie en 1667.

Il a ajouté qu’au cours de son parcours scientifique, Cheikh al-Maqassri avait combiné entre les sciences islamiques et le comportement Soufi. Ainsi, il est devenu particulièrement lié à la Tareeqah al-Khalwatia et reconnu comme étant « Taj al-Khalwatia ». Cheikh Yusef al-Maqassri a été exilé au Cap, en Afrique du Sud, en 1694, où il mourut en 1699.

De plus, Dr. Auwais Rafudeen a précisé que la Charia’a était la base du Soufisme de Cheikh al-Maqassri qui suivait le dogme Acha’arite et la doctrine Chafi’ite. Il a aussi reconnu les efforts du Grand Cheikh, qu’Allah ait son âme, dans la diffusion de l’Islam modéré en Afrique du Sud.

Finalement, le professeur a conclu son intervention en déclarant que l’approche adoptée par Cheikh Yusef al-Maqassri fait du Soufisme un moyen important permettant la consolidation de la tolérance, de l’amour et de la modération.