Les attributions et l’organisation du Ministère des Habous et des Affaires Islamiques et sa politique dans la gestion du champ religieux
Le Dahir relatif aux attributions et l’organisation du Ministère des Habous et des Affaires Islamiques est publié dans le Bulletin Officiel n°6448 du 17 mars 2016 sous le n°1.16.38 .
Les attributions et l’organisation du Ministère des Habous et des Affaires Islamiques
Le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques est composé de plusieurs entités administratives, à savoir, le Cabinet de Monsieur le Ministre, l’Administration Centrale et les Services Extérieurs.
L’Administration Centrale du Ministère des Habous et des Affaires Islamiques est composé de ce qui suit:
- Le Secrétariat Général
- L’Inspection Générale
- Les Directions
- Direction des habous, dirigée par Monsieur Mohamed El Gourai
- Direction des affaires islamiques, dirigée par Monsieur Ahmed Qostass
- Direction des affaires administratives et de la coopération, dirigée par Monsieur Mohammed Lamaâmla
- Direction des mosquées , dirigée par Monsieur Abdelaziz Derouich
- Direction de l’enseignement traditionnel et la lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées, dirigée par Monsieur Abdelouahed Bendaoud
- Direction de la gestion des affaires des préposés religieux, dirigée par Mr. Moulay Abdelouahed AL Ghandour
- Direction des affaires juridiques, dirigée par Mr. Abdelkader Al Boukhari
- Les Services Extérieurs
- Les Délégations des Affaires Islamiques
- Les Délégués Régionaux
- Les Délégués Provinciaux
- Les Nédharats des Habous
- Les Nadhirs des Habous
La politique du Ministère dans le domaine de la gestion du champ religieux
Références
- L’institution d’Imarat Al-Mouminine (Commanderie des Croyants) en étant l’unique garant de la pérennité des valeurs de la religion, de la liberté de la pratique des affaires religieuses tout en prenant soin de la sécurité de cette pratique dans le cercle de l’unité du dogme acharite, la doctrine malékite et le soufisme sunnite ;
- Les directives d’Amir Al Mouminine (Commandeur des Croyants) dans ses discours et lettres ;
- Les dispositions de la Constitution ;
- Les notes et la documentation émises par le Ministère ;
- Les valeurs de la vertu et de la diligence inspirées par l’histoire nationale et islamique, abondantes dans la culture religieuse citées comme référence par les marocains ;
- Le modèle religieux marocain est caractérisé par la coexistence, l’ouverture, la tolérance et la propagation de l’affection.
Piliers
- S’engager dans les valeurs de l’époque selon la compatibilité avec une identité et des valeurs propres comme il est apparent dans le travail de l’Etat et les institutions parlementaires et dans la vitalité de l’ambition sociale aspirant à réaliser la sécurité et la dignité dans l’existence et la justice;
- Considérer les méthodes de gestion des affaires publiques dans tous les domaines comme une mesure qui vise à sauver la nation, son unité et sa dignité dérivant sa légitimité d’Amir Al Mouminine, et la légitimité des institutions s’occupant de la gestion, la législation et la justice à travers le dialogue de la jurisprudence qui ne contredit pas le principe indiscutable dans la Chari’a ;
- Se baser sur cette vision intégrante qui veille à créer un modèle d’harmonie entre la foi, la conscience et le processus de développement du pays ;
- Adopter l’éthique appliquée provenant des nobles valeurs de la religion avec une méthode éducative équilibrée loin de l’extrémisme, le fanatisme et la coercition ;
- Effectuer la gestion publique des affaires religieuses par le Ministère et les délégations impartialement. Elle n’est pas influencée par les efforts des individus et des groupes qui jouissent de la liberté d’expression comme l’une des valeurs de choix public dans notre pays, ni soulever les sensibilités, tout en cherchant (promptement) à influencer pour assurer la protection de l’unité du choix religieux du Royaume et réaliser l’intégration nécessaire ;
- Considérer la gestion du champ religieux une mission dont sa noblesse provient du thème de sa gestion, exigeant l’accomplissement des bonnes œuvres, l’enjoignement mutuel de la vérité et l’enjoignement mutuel de l’endurance ;
- Adopter la gouvernance dans la gestion du champ religieux.