Sheikh Musa Sindayiga : le Maroc, un modèle dans la consécration des valeurs de l’Islam modéré dans le monde et en Afrique
Le Sheikh Musa Sindayiga, président de la section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains au Rwanda, a mis en avant le modèle religieux marocain dans la consécration des valeurs de l’Islam modéré en Afrique et a souligné le rôle pionnier joué par le Maroc dans la promotion du dialogue interculturel et inter-religieux dans les enceintes multilatérales, dans le cadre de son passage à l’émission citoyenne “Sahara Debate”.
Le prédicateur religieux rwandais a indiqué de ce fait, intervenir dans le cadre des activités menées par la section de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains au Rwanda en tant qu’espace fédérateur permettant la diffusion des valeurs de l’Islam modéré dont le fondement repose sur la tolérance, la solidarité et la défense du culte islamique contre toutes les idées extrémistes et déviantes.
Ainsi, Sheikh Musa Sindayiga a souligné que depuis l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, le Maroc s’est engagé dans une stratégie multidimensionnelle et proactive dont l’objectif cardinal est de sauvegarder l’identité religieuse des Marocains et immuniser le Royaume contre les idées extrémistes et contre toute récupération politique ou idéologique de la religion.
Pour lui, cette approche novatrice vise en premier lieu l’émergence d’une société plurielle sûre d’elle-même qui tire sa force des principes de l’ouverture, de la modernité et de la tolérance tout en prêtant une attention particulière à la préservation du cachet authentique et spirituelle qui a distingué des siècles durant le Maroc dans le concert des Nations.
Dans le cadre de cette démarche avant-gardiste, le Maroc, à la faveur d’une Vision Royale éclairée, a accordé une place de choix à la mise en place d’un encadrement efficient de l’enseignement religieux qui vise à protéger le référentiel religieux du Royaume dont les fondements sont la Commanderie des Croyants, la doctrine ash’arite, le rite malékite et le soufisme sunnite, a-t-il expliqué.
Sheikh Musa Sindyiga a également mis en exergue la dynamique réformatrice entreprise par le Maroc qui lui a permis de se positionner en tant que modèle en matière de gouvernance du champ religieux à tel enseigne que des pays d’Europe et d’Afrique subsaharienne ont réalisé la pertinence de la stratégie marocaine.
Le prédicateur religieux a cité, à titre d’exemple, l’Institut Mohammed VI de la Formation des Imams Morchidines et Morchidates qui a accueilli un total de 1.463 prédicateurs originaires du Sahel, de la CEDEAO, du Gabon et du Tchad, depuis sa création en 2015, relevant que ces derniers ont bénéficié d’une formation solide dans les sciences religieuses leur permettant de pouvoir répondre à toutes les questions et corriger les concepts.
Pour Sheikh Musa Sindyiga, ces efforts audacieux ont pris un nouvel élan avec la création de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, un établissement qui consacre la spécificité des liens géographiques, des attaches de l’Histoire, des substrats scientifiques et des sensibilités spirituelles adossées au partage entre le Maroc et nombre de pays africains, des constantes religieuses et doctrinales.
Des initiatives majeures qui attestent l’engagement continu de Sa Majesté le Roi en tant que Commandeur des Croyants, en faveur de la promotion des valeurs de l’Islam notamment par la construction de mosquées dans plusieurs pays africains, la mise en place de l’Institut des Etudes Africaines et l’organisation de Conférences sur la Tarika Soufie.
Le Maroc a joué un rôle majeur dans la promotion du dialogue interculturel et inter-religieux dans les enceintes multilatérales et que c’est à l’initiative du Maroc que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, en juillet 2019, une résolution sur la promotion du dialogue inter-religieux et de la tolérance dans le cadre de la lutte contre les discours de haine, a tenu à souligner Sheikh Musa Sindyiga.
Cette série d’initiatives s’inscrit en droite ligne de l’esprit du Discours fondateur que Sa Majesté le Roi avait prononcé en avril 2004 sur la restructuration du champ religieux au Maroc.
MAP